Comment échapper aux radars ?

(Publié le 4 mai 2005).

Saviez-vous, par exemple, que pour échapper à une interception, il suffit de s'arrêter quelques minutes entre le radar et l'interception ?
Si vous ne le saviez pas, vous feriez bien de lire cet article.

Avertissement concernant la sécurité routière

Les quelques trucs donnés ci-dessous ne sont pas incompatibles avec une conduite plus sûre. Repérer un radar est analogue à repérer un obstacle imprévu, un piéton qui s'engage sur la voie, ou toute anomalie apparaissant dans votre champ visuel.
L'exercice demande une bonne vue, de la concentration, la pleine possession de ses moyens (l'usage d'alcool, médicaments ou stupéfiants, ainsi que la fatigue excessive ou une mauvaise santé, réduiront vos performances). De fait, ce sont là les meilleures dispositions pour adopter une conduite sûre !

Déjouer un radar

Il n'existe pas de solution miracle; toutefois, un individu bien entraîné obtient de bons résultats. La méthode s'appuie sur des techniques multiples : estimer la probabilité de présence du radar, le repérer, se soustraire à la mesure, tromper l'interception, avertir les autres, c'est la combinaison de tout celà qui vous permettra de sauver vos points sans faire trop baisser la moyenne.

Table des matières


Estimer la probabilité de présence d'un radar.

L'homme face aux conditions

L'homme est sensible à l'environnement, physique et psychologique. Tenez-en compte : le type d'intervention auquel vous serez confronté en dépend !

- Conditions météo : stationner dans une voiture photo sous la canicule, ou tenir une jumelle par grand froid ou sous la pluie est un exploit. De même, les jumelles dès la tombée du jour, ou les radars avec interception la nuit ou par faible visibilité, sont inexploitables.
- Etat de fatigue (ou psychologique) des forces de l'ordre : Un jour de grand départ, vous serez traqué. Deux jours avant ou le lendemain, beaucoup moins.
De même pendant les périodes de grogne sociale ou d'élections, vous roulerez (presque) tranquille.
A l'inverse, si le ministre durcit le ton sur l'excès de vitesse, attention !

Les "coins à radar"

Tenez compte des habitudes des forces de l'ordre, en observant leur comportement. Vous saurez peu-à peu distinguer les coins "à radar" des autres.

Dans votre région, renseignez-vous sur l'emplacement des radars, ils sont souvent au même endroit.

Caractéristiques des "coins à radar"

- Rentabilité de l'emplacement : dépend du lieu (tout véhicule, même le plus bas de gamme, doit être susceptible d'aller trop vite), du trafic (pas assez de trafic = pas assez de contrevenants, trop = impossibilité d'aller vite, donc attention dans un trafic de densité moyenne !), et de certaines conditions particulières (travaux, courte zone à vitesse réduite, vitesse réduite pour pic de pollution ou pluie, etc...). La rentabilité est le premier critère, il est très exceptionnel de rencontrer un radar non rentable.
- Facilité de camouflage : s'il n'y a rien pour se cacher à 300m, il n'y a pas de radar (ou alors vous l'avez vu, ou alors votre cas est désespéré).
- Dangerosité de l'emplacement : parfois, nos fonctionnaires jouent le jeu et se mettent là où c'est dangereux. Et là, ils ont raison de vous flasher, non ? Ralentissez.

Quelques classiques des coins à radar

Les fins de ligne droite, les bas de descente, les tronçons à 2 ou 3 voies, les endroits faciles pour se cacher (derrière une ruine, un batiment ou des platanes en bord de route, etc...), les premiers kms après un radar automatique...
Sur autoroute, ponts, aires de parking, grosses flèches vertes près des sorties ou des aires...
Surtout en approche de péage, ralentissez un peu et redoublez d'attention (à noter que les radars ne sont généralement pas dans les derniers 1500 m - temps de réaction trop court pour intercepter; il peut y avoir une jumelle pour les derniers 300 mètres, mais c'est très rare).

Et les détecteurs ?

Ils sont interdits (détention et usage), et c'est sévèrement réprimé. Personnellement, je déconseille leur usage - trop de contraintes.
Toutefois, le détecteur est un appareil très efficace, face à tous les types de radar. Alors, si vous êtes tenté malgré tout, quelques recommandations :

- Le détecteur n'est qu'une indication de plus. Il ne vous dispense pas d'être vigilant : voyez-le comme une assistance à la détection, pas comme un robot infaillible.
- De nuit et hors agglomération, le détecteur est quasiment impérial. De jour, attention aux patrouilles et aux jumelles (on peut vous voir).
- En agglomération ou zone industrielle, le détecteur est quasi inutilisable (sensible aux perturbations électromagnétiques, trop de fausses alertes).

Ne fixez jamais le détecteur à votre véhicule : s'il n'est pas amovible, les forces de l'ordre seront en droit de saisir le véhicule !
Idée reçue, le détecteur serait détectable... C'est faux, d'autant que les détecteurs sont équipés de systèmes de contre-mesure à cet effet - et qu'en France, les forces de l'ordre ne sont pas équipées pour les détecter.

Il est possible de commander un détecteur dans certains pays d'Europe avec paiement à la réception (cher mais peu risqué), ou aux Etats-Unis avec paiement immédiat si vous voulez casser les prix (mais plus de risques : de ne pas être livré ou bloqué en Douane, ou d'acheter un modèle incompatible).
Si le livreur n'est pas seul, refusez la réception.

Catégories de radar, types d'intervention, procédures évasives

Il existe 2 grandes catégories de radar, avec à chaque fois 2 types d'intervention. Les radars avec interception sont ceux qui vous laissent le plus de chances, car l'homme n'est pas infaillible...

Les radars photo sans interception.

Il existe essentiellement 2 types de radars photo : le radar automatique et la voiture photo.

Avantages et inconvénients

Le radar automatique.

Pas si facile à repérer (le panneau aide bien, mais si vous doublez un camion vous ne le verrez pas), il a certains avantages : il vous prend de près (freinez), il est inopérant s'il y a plusieurs véhicules dans le champ (servez-vous du trafic pour vous masquer), il est rarement doublé par des patrouilles mobiles, sauf dans les 2 ou 3 premiers km qui suivent (si vous l'avez vu ou si vous le connaissez, le coin est assez tranquille autour).
Faites très attention, il y a parfois 2 radars automatiques à la suite avec 1 seul panneau, ou un radar mobile juste après, ralentissez sur 2 bornes !
A noter que le radar automatique est détectable au GPS, ce qui est légal. La technologie le relègue donc au rang d'épouvantail, équipez-vous !

La voiture photo.

Assez facile à repérer (sauf la nuit), mais souvent banalisée (tout véhicule arrêté nécessite un freinage immédiat, n'y dérogez jamais). Avantage : flashé de près, un freinage même tardif vous sauvera.
Rarement, certaines voitures photo peuvent vous flasher en roulant (lorsque vous les dépassez, en général sur autoroute). Cette méthode est peu utilisée car peu rentable, mais gardez un peu de méfiance pour les breaks de couleur discrète qui roulent devant vous, surtour par conditions particulières (par exemple, il est rentable de "rôder" sur une rocade urbaine par pic de pollution).

Ne pas être reconnaissable sur les photos ?

Si vous n'êtes pas reconnaissable, et assez pugnace pour user de la procédure, vous devrez payer l'amende (refus de dénoncer l'auteur) mais sauverez vos points.

Quelques recettes pour augmenter vos chances de gâcher la photo :
- Mettez votre main sur votre figure au passage d'une zone à risque, en évitant de cacher vos yeux, évidemment ! (explication : le conducteur se gratte, par exemple - ou n'importe quoi d'autre, de toute façon vous plaiderez que ce n'est pas vous). Rouler pare-soleil baissé est parfois efficace, également.
- En cas de camouflage plus important (postiche), n'utilisez pas de camouflage flagrant qui déplaira au tribunal (genre cagoule de gangster, à proscrire !). Casquette/lunettes, voire fausse barbe, sont plus recommandables.

A noter que cette méthode (nier être le conducteur) est parfaitement efficace contre les radars automatiques qui vous flashent de l'arrière. Osez la procédure, vous sauverez vos points.

Les radars classiques avec interception.

Il existe essentiellement 2 types d'intervention : les jumelles avec interception immédiate, et le radar classique (ou la jumelle) avec interception à distance.

Avantages et inconvénients.

La jumelle avec interception immédiate.

Un fonctionnaire généralement caché et en tenue camouflage vous regarde avec une jumelle (Eurolaser, Multalaser, UltraLyte, LaserPatrol) généralement sur trépied. Le plus souvent à droite, pas toujours. Mesure à plusieurs dizaines de mètres (parfois 100 à 200m). Permet également de repérer d'autres infractions (téléphone portable, ceinture, détecteur de radar si vous réagissez mal...)

Quasiment imparable même avec de l'entraînement (vous êtes arrêté au niveau du radar, et la mesure est souvent prise avant que vous n'ayez vu quoi que ce soit). La seule parade, c'est d'avoir ralenti avant - vous devez donc développer vos capacités d'analyse probabiliste de la présence d'un tel radar (s'il existe une chance raisonnable que vous en ayez un en face de vous, en fonction du lieu, de l'heure, des conditions météo et de la date, ralentissez !!!) et faire la meilleure utilisation possible du trafic comme camouflage.

Le radar (ou jumelle) avec interception à distance.

Radar fixe en bord de route (Mesta 208, Mesta 210, Magda : radar cylindrique noir sur trépied), avec un véhicule proche mais un peu caché. Parfois, une jumelle est utilisée à la place du radar. Le plus souvent à droite, mais parfois à gauche (attention aux jumelles, parfois utilisées en surplomb, sur les ponts par exemple).

Généralement interception fixe, hors de vue (distance >= 1km hors agglomération), mais parfois interception à moto (lancée ou non), ou exceptionnellement voiture rapide.
Ces radars sont repérables avec de l'entraînement, mais vous les verrez parfois trop tard (mesure possible de loin, donc il est difficile d'estimer le "trop tard" - possibilité de mesure à 300m, généralement constaté 30 à 80m). Peu importe, les manoeuvres d'évitement décrites ci-dessous vous sauveront très probablement.
Manoeuvres évasives
Applicables après mesure, ou en cas de doute - et hors de vue des forces de l'ordre, dans la mesure du possible !

- Si possible, disparaître (tourner dans un chemin creux) ou faire demi-tour. En cas de demi-tour, il est recommandé, soit d'agir très rapidement, soit d'attendre quelques minutes hors de vue avant de repasser devant le site de mesure (dans le premier cas, vous dépasserez le temps de réaction des fonctionnaires si vous êtes repéré; dans le 2ème cas, vous passerez au bénéfice du doute ou serez oublié).
- Sinon (par exemple sur autoroute), s'arrêter dès que possible hors de vue, et attendre au moins 5 minutes afin de sortir des listes d'interception. Vous passerez ensuite comme une fleur au péage (en saluant aimablement les fonctionnaires si vous êtes poli).

Attention si le radar est loin d'un péage : risque d'interception à moto. Arrêtez-vous le plus tôt possible (l'interception peut être très proche !), et dans tous les cas avant la prochaine aire s'il y en a une (au pire, entrez dans l'aire et stoppez dès que possible). Si le fonctionnaire à moto vous repère une fois arrêté, ne bougez surtout pas, il est peu probable qu'il vienne à vous. S'il le fait, laissez-le parler, soyez courtois, et niez farouchement toute infraction (dites que vous êtes arrêté depuis longtemps : par exemple, votre moteur chauffe, ou un petit malaise vous a contraint à stopper et manger un sucre, ou n'importe quoi de plausible pour justifier 1/4 d'heure d'arrêt).
Pourquoi l'évasion est possible
Ce type d'intervention, prisé des forces de l'ordre, est souvent entaché d'irrégularités, et s'avère très approximatif. A vrai dire, nos fonctionnaires aiment "jouer aux cow-boys" : c'est ce qui vous sauvera.

Petit bréviaire d'interception :
- Des fonctionnaires cachés dans une voiture à l'écart du radar vous prennent en excès de vitesse. En général, ils ne peuvent lire votre numéro. Ils envoient donc un message du genre "Mégane blanche, 155 km/h".
- L'interception est généralement hors de vue, à 1 ou 2 km. Elle attend donc une voiture correspondant à la description, dans la minute ou moins. (Si vous vous présentez 5 minutes plus tard, vous êtes évidemment sauvé !)
- Lorsque vous arrivez sur l'interception, celle-ci transmet par radio à la voiture radar votre numéro (oui, vous avez bien lu ! c'est le monde à l'envers). Ainsi, si vous mettez en doute la lecture du numéro à la mesure, l'interception appelle la voiture radar et lui demande de citer votre numéro (comme si elle l'avait lu !!). Cette procédure n'est pas seulement irrégulière : c'est un délit, commis par des fonctionnaires assermentés. Pourtant, c'est d'usage fréquent sur les routes de France.
- Enfin, il est fréquent que l'agent verbalisateur etablisse le PV au nom de celui qui a constaté l'infraction (dans la voiture radar). C'est évidemment illégal (usurpation d'identité, voire faux en écriture !), mais là encore difficile à établir.

A noter que l'interception n'est absolument pas certaine que le véhicule intercepté est bien celui qui a commis l'infraction : entre autres, si vous appliquez la mesure évasive citée plus haut (stopper 5 minutes) avec un véhicule de modèle courant, il n'est pas improbable qu'un malchanceux se fasse prendre à votre place, hélas...

Techniques générales de repérage ou d'évitement

Les appels de phare

Faites en un usage immodéré (même sur autoroute) : ce n'est pas illégal, et la jurisprudence est de votre côté.
Vous êtes bien content qu'on vous prévienne ? alors prévenez les autres. Faites-le sur plusieurs kilomètres.
L'appel de phare est la meilleure arme anti-radar dont vous disposiez, ne l'oubliez pas. Son usage généralisé rendrait quasiment inutilisable les radars, au moins sur route.
Prévenez aussi les autres en cas de radar automatique, ils peuvent ne pas voir le panneau à temps.

Repérer un radar

On l'a vu, ce qui importe, c'est de repérer le radar. Avant la mesure, c'est mieux. Après, il reste souvent des solutions. Votre cas n'est désespéré que si vous n'avez rien vu du tout...
"Si vous n'avez pas vu le radar, c'est que vous rouliez trop vite". Tenez cette maxime pour vraie, et lorsque vous échouerez, que celà vous serve de leçon - à noter que vous ne pouvez gagner à tous les coups, parfois votre adversaire est bon !
Le "circuit visuel"
Pour repérer un radar, il faut :
- Elargir au maximum votre champ de vision (il se restreint naturellement avec la vitesse, donc ce conseil améliorera votre sécurité), en regardant alternativement loin et près, devant et sur les côtés. On ne peut limiter la restriction du champ visuel dû à la vitesse qu'en augmentant la mobilité du regard.
- En cas de détection d'anomalie, vous focaliser dessus, jusqu'à l'avoir élucidée complètement.
- Plus souvent que le radar, c'est la voiture de police que vous verrez : tout véhicule proche de la route (jusqu'à plusieurs mètres, même en contrebas ou sur une hauteur) est hautement suspect.
- Ne pas oublier le reste : un coup d'oeil fréquent au rétroviseur, et de temps en temps vers le tableau de bord (et le compteur de vitesse !)

Cette attitude doit être permanente (que vous rouliez doucement ou vite, et même quand vous êtes passager - entraînement, et aide au conducteur) : au début, il faut vous y forcer; ensuite, celà devient naturel.
Les pilotes d'avion appellent ça un "circuit visuel" (ils regardent ainsi alternativement les instruments de vol, puis l'extérieur à différentes distances, etc... en boucle). Chacun doit trouver son propre "circuit visuel", celui qui lui convient. Seule la pratique vous le permettra.

Avec de l'entraînement, cette méthode vous permettra de repérer presque tous les radars à temps pour freiner ou réagir (sauf pour les jumelles avec interception immédiate, que vous verrez souvent trop tard...).

Vous serez surpris alors de remarquer d'infimes détails, un chat qui s'approche, un gosse à vélo à quelques mètres de la route, et que vous n'auriez pas vus auparavant... les bas-côtés n'étant pas peuplés exclusivement de flics, votre sécurité et celle des autres se sont améliorées !
Comment traiter l'approche d'un pont sur autoroute ?
Regardez d'abord dessus (de loin), s'il y a un individu -même près des bords, même à l'autre bout du pont ou qui regarde vers l'aval - ralentissez immédiatement.
En approche, assurez-vous que l'autoroute est libre devant et derrière vous (si freinage) : auquel cas vous pourrez vous concentrer sur le pont. Si vous êtes accaparé par autre chose, ralentissez.
Si le pont vous semble propice à se dissimuler, diminuez votre vitesse (facilite le freinage, et limite les conséquences si vous êtes pris).
Ensuite, concentrez-vous sur l'arrière de la pile côté droit, avec quelques coups d'oeil côté centre. Au moindre doute, freinez.

Utiliser le trafic pour se masquer

Surtout efficace sur autoroute ou rocade à 2 voies, mais aussi en partie sur route.

- Présentez-vous masqué par un véhicule que vous dépassez au moment où vous passez devant la cachette d'un radar présumé, pour empêcher la mesure (anticipez : il suffit souvent de ralentir ou accélérer légèrement pour y parvenir). Dans cette configuration, que vous ayez vu ou non le radar n'a pas d'importance.
- Suivez un véhicule plus rapide que vous (d'assez près, mais en respectant une distance de sécurité). Le véhicule devant vous s'occupe de la gestion du trafic, vous avez plus de temps à consacrer à la surveillance des abords. Vous pourrez aussi vous décaler légèrement à gauche aux abords des secteurs à risque, pour que le véhicule devant vous masque à la mesure.
S'il s'agit d'un conducteur local (qui connaît les radars du coin) et si son comportement semble méfiant par rapport aux "coins à radar", c'est encore mieux...
En cas de radar, il sera de plus flashé avant vous, et occupera les forces de l'ordre à l'interception (elles seront dépassées si vous temporisez un peu - voir aussi les manoeuvres évasives en cas d'interception).
- Méfiez-vous de tout ralentissement inexplicable du trafic, ou d'un véhicule qui roulait vite : les locaux savent où sont les radars, ou vous pouvez avoir affaire à un conducteur équipé d'un détecteur qui ralentit à cause d'un bip !

Echapper à la sanction ?

Il existe peu de méthodes légales pour échapper à la sanction. La plupart de celles citées ci-dessous sont illégales, et je ne saurais donc les recommander...

- Si vous avez des relations, il est probable que votre contravention sautera. C'est encore vrai en ces temps de traque sécuritaire. Dans ce cas, faites-en usage, c'est le procédé le plus efficace. Un dossier peut disparaître au niveau des forces de l'ordre, mais aussi au niveau des magistrats.
Dans certains cas, toutefois, vos relations ne vous sauveront pas : par exemple, si vous avez été incorrect avec les agents verbalisateurs, ils refuseront de vous absoudre même sur intervention d'un supérieur. Raison de plus pour être poli !

- Certains utilisent des méthodes plus discutables, mais assez performantes face aux radars à photo : l'une est la carte grise comportant une ancienne adresse (l'excès de vitesse est une contravention, le délai de prescription qui éteint l'action publique est de un an - et comme il y a peu de chance qu'on vous recherche activement, vous riquez d'échapper à la sanction en faisant le mort), l'autre est la carte grise au nom d'une personne qui n'a pas le permis de conduire ou n'est plus en état de conduire (par exemple, votre grand-mère qui est à l'hospice). Ces techniques comportent certains risques et ne vous protègent pas de tout (la première est illégale, et passible d'amende pour ne pas avoir tenu vos papiers à jour).

- Vous pouvez aussi, dans certains cas (radars à photo), dénoncer une personne consentante à votre place : par exemple, une relation amicale ou familiale qui se sacrifie pour sauver vos derniers points. N'allez tout de même pas jusqu'à acheter quelqu'un pour qu'il se dénonce à votre place, ce serait un délit grave !


Contributions de lecteurs

Comment rouler le plus vite possible en minimisant les conséquences si vous êtes pris (merci à François D.).